Pourquoi est-ce-qu'Aiko se retrouvais ainsi, habillée de la jolie robe qu'elle avait achetée lors de la sortie shopping organisée par le lycée ? Bonne question. Sur un coup de tête, elle avait acceptée d'être la cavalière de cette inconnu, et de plus elle ne savait pas dire non..
La semaine passée, alors qu'elle était dans les couloirs à lire une brochure annoncant le bal. Soudain un homme l'avais bousculée et elle était tombée. Il l'avait aidé à se relever et avais eu un comportement digne d'un gentlemen. Pour se faire pardonner il avait proposé d'être son cavalier pour le bal. Elle avait accepté, un léger sourire au lèvres.

Alors voilà pourquoi à cet instant elle était vétue de cette robe. La jeune sorcière était assise sur son lit, à finir de brosser ses cheveux bruns. Elle était plongée dans ses pensées. Cet homme aux long cheveux argent et aux yeux dorés avait beau avoir été simpathique avec elle, il ne lui inspirait pas tant confiance. Enfin, elle mit cela sur le fait qu'elle se méfiait de tout le monde.. Et puis il était trop tard maintenant.

Elle fut tirée de sa rêverie par des coups à la porte. Apparement, son cavalier venait d'arriver. Elle enfila rapidement ses chaussures à talons avant d'aller à la porte. Elle pris une profonde inspiration avant d'entrouvrir la porte pour regarder, pour l'ouvrir totalement en reconnaissant le jeune homme. Elle fit un sourire timide.

-Bonsoir, fit elle. Vous êtes bien élégant, je me sens vraiment banale comparée à vous..

Alors, ma jolie, que comptes tu faire ..? Seras-tu active, ou passive ?

Elle ne réagit pas quand il la pris telle une princesse, mais fut tout de même obligée de se raccrocher à lui, contre son gré.. Elle compris aussitot qu'il la ramenait dans la salle de bal, et elle gronda doucement. Il ne l'avais pas déja assez humiliée come ça ?! Il fallait qu'il en rajoute publiquement maintement ?! Je me prend presque en pitié pour cette pauvre brunette, presque inconsciente dans les bras de son "prince" ...
Le silence régnait dans la salle de bal, Aiko parvint à comprendre à peu près la question de l'homme du comité qui était venu à leur rencontre. Elle compris le sens des paroles de son cavalier, sachant parfaitement qu'une réaction de sa part était attendue. C'était un choix pour le moins difficile. Dénoncer les actes de l'homme, en espérant qu'il en soit puni, peut être même renvoyé du lycée, mais avec ensuite la honte que tout le monde soit au courant que son corp avait été souillé ? Ou bien faire profil bas, s'en tenir à l'explication qu'il avait donnée, faire passer sous silence ses actes ?
A vrai dire, elle n'était pas état de mettre cette première idée en oeuvre, quand bien même elle l'aurais voulut. Alors tant pis, elle serais passive. Peu importe que ce soit ou non ce qu'attendais le vampire, elle s'en préoccupait peu en ce moment, en vérité. Elle parvint à balbutier faiblement quelques paroles pour que l'homme du comité les laisse tranquille et lui souhaite un bon rétablissement.

- Il va ... me ramener ... à ma chambre ... Ce n'est rien ... merci ...

Incapable de dire plus, elle ferma les yeux. Elle n'avait même plus l'envie de faire un scandale, comme elle l'aurais fait en temps normal. Elle se sentait vidée de toute énergie, de toute volonté, maudissant sa naïveté qui l'avait fait tomber si bas. *Je suis tombée de haut ... mais je pourrais pas tomber plus bas ...* pensa-t-elle, n'ayant plus qu'une envie: s'enfermer dans sa chambre et ne plus jamais en sortir.

( Désolée c'est pas terrible ... Et encore une fois prend ton temps ^^ )

Second tour gratuit.

Elle se laissa transporter en silence, alors que le sang hurlait à ses oreilles des avertissements qu'elle était incapable de comprendre. Autour d'elle, tout n'était qu'un voile brumeux. Elle entendait vaguement les pas de son bourreau de cavalier, certainement étaient-ils à présent dans le couloir du dortoir ? A dire vrai, elle n'avait pas la tête à essayer de deviner le lieu où ils se trouvaient.

Lorsque leur deux regards, l'un doré, l'autre presque bronze, se croisèrent, elle commenca à se sentir... différente ? Non pas vraiment, mais c'était quelque chose qu'elle ne parvenait pas à expliquer. Comme si... Elle perdait une partie du contrôle qu'elle avait sur elle même. Elle se dit que la fatigue, le manque de sang et le choc lui faisait se faire des idées, et elle ferma les yeux. Insousciante. Espérant presque qu'il la laisserait s'en tirer à si bon compte. N'imaginant même pas la suite ...

Elle n'eut qu'un vague sursaut quand il lui parla, lui demandant ses clés. Elle les lui donna sans rechigner, avant même d'avoir pu se dire qu'elle n'aurait pas du. Elle entendit le lointain cliqueti métalique, comme des clés que l'on essaye dans plusieurs serrures. Peut-être était-ce cela ? Ses pensées furent vites chassées quand ils entrèrent dans sa chambre, et ce fut avec réconfort qu'elle se retrouva allongée sur son lit.

La jeune sorcière ne comprit l'horreur de la situation que lorsqu'il commenca à la déshabiller. Alors, elle se maudit de sa naïveté, se disant qu'elle aurait peut-être dû le dénoncer au comité ... A présent, il était trop tard. Et apparement, c'était partit pour le round deux. Et cette fois encore, crier ne servirait certainement à rien. Tous les élèves s'amusaient, là-bas, dans le gymnase, le comité surveillait les festivités, et aucun d'eux n'aurait surement l'idée d'aller faire une ronde dans les dortoirs. Elle ne mit qu'une seconde à comprendre cela, alors que son corps frissonnait sous les caresses de son bourreau.

Elle le vit retirer sa chemise et venir au dessus d'elle, elle voulait fermer les yeux mais elle ne parvenait pas à détacher son regard, de celui, si hypnotisant, du jeune homme, même lorsqu'il mit une main sur son flanc. Aux mots qu'il murmura à son oreille, elle eut un frisson de dégout. Il croyait vraiment qu'elle allait lui obeïr ? En rêve ! Et pourtant ...

-Je ne... Je veux encore... sentir l'extase...

Elle ne comprenait pas, pourquoi avait-elle dit l'inverse de ce qu'elle pensait ? Elle voulu se corriger, lui crier que non, elle ne voulait pas. Elle ne voulait qu'une chose, qu'il s'en aille, qu'il laisse son corps tranquille, qu'il la laisse tranquille ! Alors pourquoi ...? Pourquoi n'y parvenait-elle pas ?

Elle voulu alors utiliser de nouveau le sortilège d'eau qu'elle avait utilisé auparavent, récitant la formule dans sa tête.. Et vit qu'il ne se passait rien. Elle retenta, en essayant de se calmer, se disant que dans la panique elle s'était trompée dans la formule. Toujours rien.

Comprenant alors son impuissance, les larmes lui montèrent aux yeux. Elle aurait voulu se débattre, crier, hurler, user de ses pouvoirs. Mais elle n'y parvenait pas. Et elle commencait à se dire que le choc n'y était certainement pas le seul fautif ... Elle arriva tout de même à murmurer, la voix tremblante.

-Qu'est ce que ... tu m'as fait ... ?

Elle voulait comprendre. Comprendre la raison de son impuissance. Comprendre pourquoi son corps allait certainement de nouveau être souillé. Comprendre...

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