Un cavalier pour une vampire affamée ? [PV Zephir ]

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A peine arrivée dans cette académie, enfin le lycée que le mot Bal résonnait dans les couloirs, les garçons qui invitaient leur sexe opposée ou même leur semblables.

C'était si courant et si .. écœurant de les voir, se coller, l'un à l'autre, de s'embrasser, de voir tout cet ..amour, non entre autant de temps d’existence un bon siècle, je n'avais ressentis ce dont il appelait des sentiments d'affection.

Pourtant, je me dit qu'un bal, c'était un évènement important pour eux et de nombreux plats divers s'y trouveront.
Enfin plats ... c'est surtout, des plats vivants, du sang diverses et cela devrait être délicieux, cela déjà éveillait mon appétit.

J’allai dans ma chambre, fouillant mon armoire fraichement rangé et aussi réassortie car je ne pouvait tout de même pas porter des vêtements vieux de plus de 50 ans, même si je les trouvais très saillant et a mon goût.

Aussi je pris une robe longue, en dentelle noire, une couleur qui tranchait avec la couleur de mes cheveux.
Bien que j'avais tout de même hésité avec une robe blanche mais cela me fessais paraître trop ... sage, beaucoup trop gentille.

Je me prépara donc, assez rapidement contrairement a certaines filles, je ne mis qu'une bonne heure et demie pour tout faire.
Douche, sécher et coiffer mes cheveux, se vêtir, se maquiller et autre, j'étais assez fière du résultat.

Après avoir fait tout cela, je me dirigea donc vers la salle de bal dans une démarche calme et posée, regardant autour de moi avec un léger sourire avant de m'arrêter devant l'entrée, cherchant une proie, un cavalier, une victime appétissante.

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Tristesse dans son âme.

Spoiler:

Le vent ne soufflait pas. Pourtant, la vie bourdonnait de Zephir, qui ne savait plus vraiment où donner de la tête. Il s'était changé en avance, ayant mit peut-être des vêtements trop grands, on ne voyait même plus ses mains et le haut de son costume touchait terre, mais il avait su qu'il n'aurait pu mettre ses vêtements s'il l'avait fait comme tout le monde, à la dernière minute, et il avait eu raison. Pendant que les élèves s'amusaient, lui, nettoyait. Sa longue natte, qui n'était absolument pas ses vrais cheveux, qui étaient bien trop cours, l'embêtait parfois... Mais le pire, s'était ce fichu bout de papier qu'il avait collé sur son chapeau pour passer un peu... Inaperçu dans la foule. C'était raté, bien entendu, mais lui n'en avait même pas conscience. Son travail l'absorbait trop pour qu'il remarque les quelques regards furtifs que lui lançaient parfois certains élèves. Quand il eut terminé de nettoyer un petit peu la salle, il l'embrassa du regard, satisfait, avant d'aller se servir un verre de champagne. Quand ce fut fait, il sortit tranquillement de la salle, enfin présentable pour lui. Pour pouvoir y rentrer de nouveau, il lui faudrait y aller avec quelqu'un, ou attendre la fin de la soirée, et, franchement, il ne voulait pas embêter les élèves qui s'amusaient à l'intérieur, ayant juste eu le temps d'en envier certains "couples" dansant sur la piste. Il n'était pas vraiment mauvais danseur, mais avoir une ou un partenaire de danse le terrifiait grandement, et il était certain qu'en ayant peur, il serait le pire des danseurs. Et puis, faudrait-il encore qu'il ait quelqu'un pour re-rentrer.

Quand il sortit, il vint s'asseoir sur un banc, son verre toujours en main, dont lui seul savait comment ce verre pouvait ne pas glisser vu qu'il le tenait avec sa manche. Il bu un peu de son contenu, avant de sentir soudain un manque important de nicotine. Il vint doucement déposer son verre sur le banc, près de lui, de telle façon que le champagne ne se renverse pas, puis sortit un paquet de cigarette de son pantalon ample. Il chercha son briquet puis, quand il l'eut trouvé, il alluma la cigarette qu'il avait sorti du paquet et qu'il avait mit entre ses lèvres. Il rangea ensuite son briquet en soupirant doucement la fumée de sa cigarette, ne la faisant même pas décoller de ses lèvres. Il prit son verre qu'il avait "abandonné" et observa les élèves entrer à deux, ou trois ou même à quatre dans la salle du bal, affichant un maigre sourire mélancolique sur ses lèvres. Que les jeunes grandissaient vite! Il les voyait grandir comme des fleurs, devenant toujours plus jolis, surtout pendant ces périodes festifs où les habits chics étaient recommandés. Combien mourront alors que lui, resterait en vie? Finalement, cela n'avait peut-être pas été une bonne idée de prendre une cigarette....

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Elle restais la dans un coin ou tout ceux qui rentrais et qui sortais pouvait la remarquer, elle eu bien entendu, eu des demandes pour l'accompagné au bal mais leur odeur ne l'attirait pas, elle était un peu difficile, elle ne voulais que le meilleur sang, un sang dont elle n'avais jamais encore gouté, a une occasion spéciale, son diner devait l'être aussi.

La vampire fatigué d'attendre, de chercher sa proie, son cavalier, alla s'asseoir sur un banc, c'était fou comment le nombre de banc avait augmenté comme si ils en avaient rajouté pour ce bal, ce qui était assez pratique en soi, elle regardais le ciel commençant a prendre doucement cette teinte bleu sombre et les douce lumières qui s'y trouvait allait enfin éclairé ce vaste monde mais certainement pas avant quelques heures.

Elle resta donc la ..a attendre quand une odeur bien que dérangeante pour son pauvre odorat, l'interpella, son regard se posa directement vers la source, un homme plus loin, assis sur un banc semblable au sien et qui bien entendu fumait.

Maria se leva au quart de tour mais elle resta .. calme oui c'était le mot alors que la plus part du temps elle s'emportait, la elle était calme, dans cette robe style ancienne mais qu'elle adorais vraiment, elle s'approcha donc de lui allant s'asseoir a coté de lui et sans gène, lui prit le " délit du crime "

-" Fumé est très nocif pour la santé, vous ne le savez pas ? "

Elle le regardait de haut en bas, son uniforme enfin ses vêtements étaient assez .. étranges ou s'était vraiment le mot et ce tatouage, cette marque sur sa joue gauche était plus qu'intrigante mais ce qui lui chatouilla les narines c'était son odeur.

Exquises et surtout inconnue pour elle, tout ce dont elle cherchais, c'était vraiment un coup de chance, elle remercia cette infamie qu'était la cigarette, elle se redressa avec grâce, ses cheveux défait tombant sur ses épaules.

-" Je me nomme Maria, êtes vous libre pour aller au bal ? "

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Une âme-soeur? Non... La mort.

Les cris, la douleur, les larmes. Zephir avait déjà connu tout cela, ayant déjà rencontrer la peur. Son âme s'était déchirée en deux bien des fois, à la mort d'un nombre incalculable de ses amis mortelles et même immortelles. Depuis, il avait cessé de chercher à se faire des amis, cessé de faire confiance aux personnes qui l'entourait. Sa peur avait grandit, avait mûri depuis l'époque des prisons. Combien de fois avait-il dû voir ses amis souffrir de la faim, dans la douleur et mourir à petit feu? Il avait encore des amis... De sa race. Mais ils étaient loin, à présent, il pouvait le sentir. Il était connecté à eux... Ils allaient bien... Tous... Mais il se sentait tout de même seul, trop seul pour une créature aussi social que lui... Mais il ne pouvait pas s'approcher des élèves, des profs, des autres sans en craindre les représailles. Il avait peur, totalement. Il en tremblait presque rien que de s'imaginer aller s'approcher d'une personne au hasard... Elle pourrait essayer de le dévorer, comme en prison. Il se sentait mal, ici, très mal. Pourquoi n'était-il pas retourner sagement à sa chambre? Pourquoi avait-il dû vouloir, d'un coup, sa dose de nicotine? Ses pensés s'embrouillèrent. Il était perdu. Le sang... Ça sentait le sang... La panique s'éveilla en lui. Mais il s'obligea à se calmer. Le sang n'était que dans sa tête. Il n'avait pas à avoir peur. Pas encore alors qu'il était seul sur son banc. On ne lui jetait que rarement des coups d'oeil, il devait se détendre... Et vite. Sinon, les prédateurs sentiront sa peur et voudront s'approcher, voir le quel des personnes autour avaient tant peur... On dit souvent que la peur éveillait l'instinct et la faim des monstres-prédateurs. Pour lui, c'était vrai. Il n'était pas un prédateur, mais il savait très bien, à force de les côtoyer, que de se faire tout petit en leur présence et évitant d'avoir peur ou d'autre émotions trop vive pourrait attirer l'attention sur lui. Et c'est en sachant que l'établissement était peuplée de créature aussi terrifiante les uns des autres que le petit Zephir essayait de cacher sa peur. Pourquoi avait-il peur? Avec un passé comme le sien, pour n'aurait-il pas peur? La question ne se posait même pas. Pour lui, s'était normal qu'il soit terrifié. Le moindre visage souriant pouvait cacher une créature démoniaque, un monstre plus terrifiant que dans ses cauchemars...

Soudain, il sortit de ses pensés quand sa cigarette lui fut enlevée. Il tourna la tête... Et vu une jeune femme, assise à ses côtés. C'était elle qui lui avait prit sa cigarette. Il commença à légèrement paniqué intérieurement, se demandant soudain si c'était sa peur ou son odeur légèrement humaine qui avait poussé la jeune fille à l'approcher... Mais finalement, il se détendit un peu quand elle lui parla. Ce n'était que sa cigarette qui l'avait interpellé... Cela le rassura à moitié. Mais quand elle le dévisagea un peu, le regardant de haut en bas, il n'aimait déjà pas cela, s'empêchant de frémir de peur. Pourtant, elle se leva, faisant une nouvelle fois se détendre le concierge qui n'en menait pas large... Et il se tendit une nouvelle fois. Elle lui demandait s'il était libre pour le bal... Pour... Le bal... Libre... Il se déconnecta un instant de son esprit, mais y revint plutôt vite, secouant la tête pour poser son regard sur la jeune femme. Les cheveux blancs... Ses yeux rouges... Brrr. Cela lui faisait froid dans le dos. Pourtant, il ne pouvait mentir à quelqu'un, surtout à une élève... Il ne pouvait donc pas lui dire qu'il avait quelqu'un et qu'il l'attendait... Car c'était faux. En plus, certaines créatures étaient douées pour reconnaître un mensonge... Il n'essaya donc pas de lui mentir, venant se mettre à son tour debout et tendit doucement la main vers elle.

- Je me nomme Zephir... Et... Je suis libre. Part-contre, pourriez-vous me rendre ma cigarette?

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Des cheveux noirs en bataille, des yeux vairons dont c'était même la première fois qu'elle voyait une si belle nuance de verre/bleu avec cette petite touche très légère d'une couleur marron qui était plus clair d'un oeil a l'autre mais qui allait plus qu'a merveille au jeune homme.

La vampire qu'une curiosité maladive, l'était plus pour son tatouage qui commençais juste en dessous de son oeil prenant tout le contour inférieur qui redescendait sur sa joue a quelques centimètres de ses lèvres, c'était vraiment intriguant.

Elle gardait la cigarette entre ses doigts en souriant au jeune homme qui avais l'air .. amusant, remarquant cette légère hésitation, ainsi que ses regards quelques fois fuyant, elle se doutais qu'il serai ..soumis, ne montrant aucun signe de domination, la vampire essayant de le regarder plus doucement, pour ne pas l'effrayer.
Elle fit tomber la cigarette, relevant légèrement sa robe pour laisser entrevoir ses chaussures, ainsi que son geste posant son pied sur la cigarette, l'éteignant.

Maria s'approcha doucement du jeune homme nommé Zephir, se collant doucement contre lui avec amusement, posant son doigts sur ses lèvres pour le faire taire.

-" N'ai je pas dit que c'était mauvais pour la santé ? De plus ... je n'aime pas cette invention humaine, cela gâche vos délicieuse odeur ..."

Elle posa ses lèvres dans son cou juste pour voir ses réactions, entendre ses paroles, pour vérifié si son observation était bonne.

-" Comme vous êtes libre ... je vous prend comme Cavalier, je suis aussi seule ... et j'avais envie de rencontrer du monde ... vous ne voyez aucun inconvénient Si ? "

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Le cavalier voudrait prendre son cheval et partir au triple galou.

Il hésitait. Beaucoup. Énormément. La proposition de la jeune Maria était dès plus déconcertant, surtout pour lui qui n'avait jamais réellement tenter une approche aussi directe. Lui, il était du genre à être discret, à ne pas être remarqué et faisait tout pour ne pas l'être. Chaque personne qui l'entourait lui faisait peur. Heureusement, maintenant, il avait réussi à faire un peu face à cette peur et à faire son boulot sans prendre trop d'attention aux autres. Malheureusement, quand un élève, voir un prof, s'approchait de lui, il se paralysait de nouveau. Même si ce n'était qu'une question, comme l'avait fait Maria, il se sentait toujours très mal à l'aise en présence de personne qu'il ne connaissait pas. En plus, son pouvoir ne lui était d'aucune utilité face à son problème. Il se crispait trop pour pouvoir seulement parler correctement, alors tenter de chanter... C'était peine perdu.

Zephir avala lentement sa salive alors qu'il observait les doigts de la jeune fille en face de lui qui tenait toujours sa pauvre cigarette en otage. Cigarette qui finit à terre, sous l'une des chaussure de la jeune demoiselle. Elles lui allèrent bien. Mais il ne pourrait plus récupérer son bien, à présent. Il n'en avait d'ailleurs plus conscience car quand la jeune femme se rapprocha doucement de lui, il aurait voulu reculer, mais il était paralysé. Totalement. De nouveau. Un jour, ce genre de chose lui coûterait la vie. Elle se colla à lui et posa un doigt sur ses lèvres comme pour le faire taire. Il avala de nouveau sa salive, son regard presque apeuré dans celui de Maria. Elle lui avoua qu'elle n'aimait pas cette invention humaine, trouvant qu'elle gâchait ses délicieuses odeurs... Délicieuses... Elle voulait le manger... Mauvais signe, ça. Pas bon du tout, même. Et quand elle déposa ses lèvres dans son cou, un frisson plutôt violent le parcouru. C'était gênant et cela le rendait mal à l'aise. Il l'écouta pourtant jusqu'à la fin, répriment de petit tremblement qui menaçaient de le secouer à n'importe quel moment. Être... Son cavalier... Cela était bien trop... Gênant... Et il avait peur. Il ne pourrait pas être son cavalier. Il devait décliner l'offre, mais il ne pouvait pas trouver une excuse en mentant... Il devait donc dévier la vérité et fuir le piège sans lui donner le moindre petit soupçon sur ses intentions. Il avala de nouveau sa salive, et détourna le regard, de plus en plus gêné. Ses joues virant légèrement au rouge, mais sans que cela soit trop voyant.

- Je... Je suis désolé... Je viens de me rappeler... Que... J'avais une chose à faire... Et je ne pourrais donc pas venir... A la fête... Si vous voulez...On pourra se revoir... Une autre fois... Pour... Discuter.

C'était un peu se jeter dans la gueule ouverte d'un loup. Mais il n'avait pas d'autre solution. Aucune autre idée qui aurait pu le sortir de cette galère. Il n'était pas comme les autres. Il était totalement trouillard et ne savait que fuir, la queue entre les jambes. En plus, il avait dit la vérité. Même s'il aurait énormément aimé y aller, qu'importe si Maria voulait le manger, il ne pouvait pas. Il avait des salles de classes à nettoyer avant que la fête se termine et après, il devrait nettoyer celle-ci. Il allait surement y passer la nuit, mais cela ne le dérangeait pas. Il aimait son travail. Part-contre, il ne bougea pas. Il était toujours tendu, paralysé, jetant à la jeune fille de petit regard fuyant alors qu'elle semblait ne pas lui vouloir du mal... Ca, c'était une chose à la quelle il ne se baserait pas. Elle avait beau avoir l'air d'une poupée de porcelaine, elle pouvait être la plus dangereuse des créatures.

Il avala une troisième fois sa salive, cela allait devenir une habitude s'il n'arrêtait. Il finit par se reculer d'un pas, passant une main sur l'arrière de sa tête, toujours très gêné. Il n'aurait jamais pensé être ainsi face à une élève... Et n'aurait jamais imaginé que cette même élève se colle autant à lui. Il mordit sa joue avant de finir par affronter le regard de Maria.

- On pourrait se voir... Demain... Si cela vous va, bien entendu... Je ne voudrais pas m'imposer à votre journée...